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L'auteure Karine DERAEDT et son roman DIX CHOCOLATS

Pour vous en dire plus...

Après des études de Médiation culturelle, j’ai travaillé quelques années comme attachée de presse et chargée de communication pour des compagnies de théâtre semi-professionnelles.

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En 2012, j’ai repris des études pour devenir éducatrice et j’exerce ce métier depuis. 

 

En 2021, je me suis accordée une année sabbatique afin de me consacrer exclusivement à l'écriture de mon premier roman "DIX CHOCOLATS" et de quelques nouvelles qui ont été primées lors de concours littéraires. 

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Ecrire des romans et en vivre est un rêve de gamine, longtemps resté inavouable, un peu honteux... parce que prétentieux. Qui suis-je pour oser prétendre à l'écriture?

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La littérature est entrée dans ma vie quand j'ai appris à lire, comme beaucoup vers l'âge de six ans. Les livres ont tout d'abord été un refuge, un moyen d'évasion fort. Quelques lignes et j'étais loin, très très loin... Quel plaisir de pouvoir se téléporter aussi facilement, aussi radicalement.

Et puis, les livres ont élargi mon horizon et mon esprit, ils m'ont connectée à une autre culture. Par la lecture j'ai accumulé des connaissances auxquelles je n'avais pas accès, j'ai diversifié et enrichi mon vocabulaire, développé mon imagination, j'ai eu accès à des idées, des réflexions, des modes de pensée nouveaux, inaccessibles pour mon milieu d'origine très modeste.

Aujourd'hui, les romans font toujours et encore partie de ma vie quotidienne, je reste en effet une grande lectrice.

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Dans ma jeunesse, je dévorais les "classiques", Zola, Mauriac, Sartre et Beauvoir, Céline, Vian, Calaferte, Becket, Maupassant, Prévert, Bradbury, E. Poe, Huxley...

Adulte, j'ai découvert une littérature plus "ancrée", plus directe, plus contemporaine. J'ai beaucoup lu Beigbeder, Houellebecq, Despentes, mais aussi Hornby, Vargas et Barley. 

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Et puis un jour, je découvre Les armoires vides d' A. Ernaux. Quel choc ! 

Ses mots résonnent en moi si violemment, ils retranscrivent si justement, si précisément mes émotions refoulées, que je dois stopper ma lecture plusieurs fois, pour encaisser. Pour la première fois je m'identifie pleinement à une auteure, à cette petite fille coincée entre deux mondes, honteuse de son milieu. J'ai l'impression que ces mots bruts, comme crachés sur le papier, sont les miens. C'est toute ma vie qui se raconte sous mes yeux.

Aujourd'hui, avec le recul, je sais que ce livre m'a libérée d'une grande confusion.

Annie Ernaux a été ma première thérapeute ;)

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Dans la même veine, et beaucoup plus tard j'ai découvert Encore vivant de P. Souchon, En finir avec Eddy Bellegueule de E. Louis, My absolute darling de G. Tallent, La consolation de F. Flament ou encore La vraie vie d'Adeline Dieudonné. 

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Ces histoires ont indéniablement nourri mon besoin d'écrire, ils sont les sillons de mon propre roman…

Restait à vaincre un puissant sentiment d'imposture.

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